Les petites filles sont maigres et leurs sourires prend toute leurs figures. Elles veulent qu"on les prenne en photo, leurs petites tresses et leur rubans debordant du cadre. LEs enfants sont si beaux, je suis heureuse de les entendre rire et de prendre leurs petites mains d'oiseaux dans mes mains. Je croyais qu'apres avoir assez lu, assez entendu, assez ressenti la pauvrete et les inegalites, je me sentirais finalement assez coupable pour agir, sortir de moi-meme et hurler. Un bareme, une limite. Enlever ma chemise et la mettre sur leur petits corps, manger du riz et finalement, faire partie de l'autre camp, celui des non-coupables. Mais l'action n'est pas la. Il n'y a pas de limite.
L'action est dans ma propre liberte de chaque moment d'etre la, de sourire, d'agir. Le sentiment de culpabilite renforce l'idee de l"Autre- le fosse devient infranchissable, et je ne peux pas profiter des petites filles qui rient parce que je me sens coupable. Je reste dans moi-meme, je n'ai aucune foi, aucune humilite. Je suis la source de tout les problemes, je suis mechantes, je suis plus que tous les efforts du monde entier qui se demerde autrement.
Je me contente de me sentir mal. Je ne fais pas confiance, je ne suis pas la, je me cache dans ma tete.
Monsieur Achok nous fait danser, nous fait chanter. Il fait chaud dans la piece du troisieme etage- le soleil orange se couche dans la brume de diesel. J'ai confiance que j'aime bouger, que j'aime chanter, et que j'ai un coeur eponge, qui peut raconter et transmettre, qui peut raconter avec l'amour de raconter et l'oreille de la curiosite, de la compassion.
Je serai un clown dans la rue et je raconterai ce qui en moi a change lorsque l'autre est entre dans mon coeur. Et je prendrai le droit et j'aurai confiance en moi, car je serai souriante et heureuse.
Sunday, December 17, 2006
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